Juillet 2013 : dix ans d’une collection au fil des pages
Cette première partie proposera une introspection sur la naissance d’une passion et la manière dont elle a façonné mon regard, mes envies, et ma manière de collectionner
Depuis le début je vous partage, année par année, cette collection que je n’ai cessé de faire grandir et de façonner au fil des années jusqu'à aujourd’hui. 2013 fut l’année de cette passion naissante.
PARTIE 1 : La naissance d’une passion (2013–2018)
Chaque collection a son point de départ. Pour moi, tout a commencé en juillet 2013 avec ce premier numéro qui allait servir de pierre angulaire a cette collection.
Le numéro de Juin Juillet 2013 : La construction d’une identité de collectionneur
Pour la petite histoire
C’était en attendant mon rendez-vous. Je m’étais installé dans un coin de la pièce, un peu distrait. Par curiosité, j’ai commencé à feuilleter le petit tas de revues posé là. Parmi elles, quelques magazines éparpillés : Elle, Grazia, d'autres titres féminins… et plusieurs exemplaires portant le nom Vogue.
Mais une couverture, en particulier, a retenu mon attention. C’était celle-là. Celle qui, sans que je le sache encore, allait tout déclencher
Je ne l’ai pas cherché. Il était simplement là, au bon moment, et c’est ainsi que tout a commencé — une rencontre imprévue avec un numéro de juillet 2013.
Puis pendant cette saison estivale je commençais a faire des petits crochets chez le marchand de journaux qui était accolé au bâtiment, j’ai pu acquérir les magazine l’OFFICIEL et Glamour en plus du Vogue Paris et des autres revues spécial mode
Parallèlement, j’ai pu découvrir Daria Werbowy, mon idole, en couverture de Vogue pour le numéro de août 2013.
Avec ce départ canon, en ayant eu tout les magazines mensuel de septembre qui m’intéressaient pendant ces 4 premiers mois je me résignais à attendre, chaque nouvelle parution conséquente car ce qui m’attirait le plus, c’était les production conséquentes



J’avais donc pris la décision de m’occupé seulement de prendre les couvertures de Septembre et Mars et de toujours regardé si elles étaient intéressantes.
Puis ce fut l’année 2014 et cette était sur la même énergie en acquisition de magazine d’une part nous étions a l’époque ou les magazines Vogue Paris étaient conséquent parfois 380-400 pages par numéro ce qui est “considérablement satisfaisant”. On a pus voir la magnifique Lara Stone pour mars dans le 1er numéro de l’année dans “En Perspective”
Il faut dire qu’a l’époque j’étais attaché aux périodes assez significative c’est a dire Mars, Juin Juillet et Septembre et par la suite des numéro important comme pour les 95 ans et les 100 ans dont on reparlera plus tard. Juin Juillet sonnant la moitié de l’année réalisé mais aussi un changement de saison.
A l’époque à mes tout débuts je considérais le magazine Vogue Paris comme un magazine de “LUXE” le magazine m’attirait comme si c’était du prestige de le posséder, qui nous donnais cette chance d’acquérir une partie de son héritage.
Par chance je pouvais profité des après-midi avec d’autre élèves de l’époque, avec qui je passais des bon moments, pour aller cherché les magazines qui pouvaient me plaire et repartir en les ayant dans le sac puis aussitôt dissimulé dans une boite en carton, dans un coin discret sous une table basse.
En amont de cette recherche du numéro en or qui réunirait tout le luxueux fantasme d’un magazine parfait. Pour rajouter du contexte en fin de cursus j’étais un peu plus libre et étant le dernier de la fratrie, je pouvais être indépendant mais beaucoup choses bougeait notamment mon lieux de travail mes déplacements etc…
2015 sera l’année qui marquera un grand changement dans ma collection puisque j’ai eu de l’intérêt pour d’autre magazines et puis Vogue Paris qui s’imposait dans ma collection. Je me suis donc tourné vers plus de revues mensuelles. L’Officiel étant resté dans mes magazines respectif a l’époque je m’étais arrêté au numéro 1000, il était un magazine qui pouvait se faire aussi gros que Vogue niveau qualité tout en apportant un autre style.
(par ailleurs c’est un magazine qui a aussi disparu de ma bibliothèque car le format a beaucoup changé depuis)
Comme chaque année j’attendais par habitude le numéro de mars, mais quelle ne fut pas ma plus grande joie de découvrir un tryptique (une couverture édité en 3 exemplaire identique) une œuvre merveilleuse réalisé par les talentueux photographes Mert Alas & Marcus Piggot . Une œuvre qui a rassemblé les 3 mannequins déjà invité pour un tryptique du même genre en 2012.
Ce fut une année assez chargé en magazine ainsi qu’en évènement si l’on regarde passionnément chaque numéro possède sa créativité débordante et innovation. Avec les 95 ans de légende numéro incroyable car c’est que je cherchais… Des numéros exceptionnels assez épais et qui raconte une histoire a travers ses pages et ses shootings pour le numéro du mois.
Encore aujourd’hui je cherche toujours les publications épaisses comme une Bible, comme vous aurez pus le voir dans mes précédents articles…
Quand vient le temps de répondre à quelque questions :
FA : Te souviens-tu de ce que tu ressentais à chaque nouveau numéro ?
Arthur : “Oui, c’était comme une excitation difficile à décrire. J’avais l’impression d’ouvrir quelque chose de précieux, un monde inaccessible mais tangible. Chaque numéro avait une aura particulière”
FA : Y a-t-il un moment où tu as compris que tu étais vraiment en train de construire une collection ?
Arthur : “Je dirais que c’est venu progressivement. Ce n’était pas prémédité. Mais à force de les accumuler, de les protéger, de les contempler, j’ai compris que je n’étais plus dans un simple geste de lecture, mais dans une forme de conservation”
Quelle meilleure transition pour parler de 2016 l’année ou je me suis dit que tant d’acquisition de souvenir de mode pouvait amener a une telle collection. Notamment avec l’arrivée d’un nouveau magazine que j’avais découvert auparavant Numéro.
Numéro est un magazine français de mode et d’art, reconnu pour son esthétique avant-gardiste, ses photographies audacieuses et son approche intellectuelle de la création contemporaine.
La 1ere couverture majeur que j’ai acquis en voyant son épaisseur sa couverture rigide. Plus précisément cette couverture ma beaucoup plus elle m’a rappelé celle avec Lara Stone pour le Vogue Paris de mars 2014. De plus pour la petite anecdote c’est lors d’un rendez vous que l’on m’avait donné de l’argent pour l’après midi et donc j’en ai profité pour aller récupérer le NUMERO et le VOGUE et pour la 1ere couverture la plus belle femme du monde, GIGI Hadid.
Pour en revenir a cela, je pense avoir vécu les plus belles années du magazine Vogue Paris de 2011 a 2016. Durant ces 5 années, on a pu découvrir jusqu’où le magazine pouvait aller en termes de créativité. Il en vient ainsi de la génération de mannequin qui ont marqué considérablement les couvertures dans leurs temps. Ayant monté cette collection avec énergie entre 2013 et 2015, tout cela a nourri un véritable esprit de collectionneur.
Et chaque année semblait rejouer le même rituel, Mars parfois juin juillet mais surtout celui de Septembre. Ces deux premières années ont été pour moi une sorte de “base” historique qui permet a l’élévation du niveau de cette collection.
2016 a marqué un grand tournant dans ma recherche de magazine toujours plus conséquent. Après avoir développé un véritable intérêt pour la mode, je me suis tourné principalement vers Vogue, et pas seulement l’édition parisienne : l’anglaise et l’américaine sont aussi devenues des repères importants pour moi.



2017 et 2018 ont été dans la continuité de la composition de la série encore plus avec les deux numéro exceptionnels avec ceux de Septembre 2017 du Vogue US et celui de Mars 2018 pour les sœurs Hadid.
FA : Quel était ton rapport au magazine à ses débuts : simple admiration ou déjà obsession ?
Arthur : “Peut-être un peu des deux. Je dirais qu’il y avait d’abord de l’admiration, presque de la timidité face à cet objet si élégant. Mais rapidement, c’est devenu un repère, quelque chose que je suivais avec attention, comme un rendez-vous. L’objet en lui-même m’obsédait déjà par sa mise en page, ses images, l’atmosphère qu’il dégageait.”
Les thèmes ou styles qui m’attiraient particulièrement à cette époque (visuels, modèles, photographes, directeurs artistiques…)
Pendant la période où j’étais vraiment passionné par les magazines, je voyais en Vogue une qualité éditoriale particulière, une forme de luxe, ne serait-ce qu’en apercevant le “PARIS” discrètement dissimulé dans le O de VOGUE. Cela a, je dirais, établi une sorte de critère de gamme qui fait que le magazine, peu importe le nom qu’il porte, sera capturé et rangé dans la collection.
En récuperant les magazines j’ai retenu plusieurs mannequin dans ceux que j’ai gardé notamment la plus belle femme du monde celle qui a marqué son époque, celle que l’on attend tous et ou l’on cherche a capter la moindre apparition c’est bien entendu Daria Werbowy
Daria Werbowy me manque… Elle a ce je-ne-sais-quoi dans le regard, dans son style qui amplifie l’instant T, je pourrais vous montrer d’autre photo d’elle tellement elle est incroyable mais le sujet porte sur ces 5 1ere années de cette décennie.
Je pense aussi comme tout le monde a l’époque ou règnais les plus belle femme du monde, que dis-je les “Supermodels” Kate Moss, Claudia Schiffer, Carla Bruni, Naomi Campbell, Lara Stone, Christy Turlinghton etc.
Une autre mannequin ma marqué notamment Gigi Hadid qui a très vite récupérer la place laissé vide par Daria que j’ai pu repérer a travers les magazines pour NUMERO en Décembre 2015-Janvier 2016
Etant donné que je suis arrivé sur la période ou Emmanuelle Alt officiait en tant que Rédactrice en chef du magazine Parisien, aujourd’hui encore je m’extasie devant ce qu’elle a fait dans chacun des numéros jusqu’en 2021, je suis super reconnaissant de son travail, en voyant ce qu’il devient maintenant (le magazine)
Sans compter le travail remarquable des photographes dont on dit plus le nom tellement ils sont répandu. Ils sont partout et travaillent essentiellement avec les magazines de mode, c’est un duo de choc Mert & Marcus on réalisé une quantité inimaginable de cover pour Vogue Paris.
En faisant grandir ma collection année après année, j’ai fini par mettre la main sur certaines couvertures “collector” que j’avais manquées à leur parution. Par chance j’ai pus compléter ses éditions, elles font parties du kit du parfait collectionneur, malgré qu’aujourd’hui difficile de trouver chaque lot de couverture en bon état
Je suis beaucoup attaché au tryptique et a tout changement de style pour une couverture importante ou pas
Ces numéros ont déjà été exposé un peu plus tôt dans l’article mais les numéro de Mars 2015, de Octobre 2015 pour les 95 ans du magazine Vogue Paris ont porté une grande importance tant leurs présence dans ma collection
FA : Quel magazines vous font ressentir des émotions lorsque vous les réouvrez ?
Arthur : Celui qui me fera toujours surprendre lorsque je le réouvre, c'est le numéro de Vogue Paris Octobre 2015, il me replonge dans ces moments d'études ou j'étais encore lycéen et tout ce que j'ai du faire pour obtenir le numéro, j'aime toujours le feuilleter de temps en temps rien que pour sentir l'odeur du papier
Mes premières découvertes, l’évolution de mon regard
Je pense qu’aujourd’hui avoir un regard sur le passé est très important j’étais loin de me dire que ces 1er numéro m’amèneraient vers une collection immense.
En ayant réalisé un récapitulatif des numéro de Vogue que je possédais je me suis très vite rendu compte que le contenu devenait moins splendide et réduisait petit feu.
En effet je m’étais accroché a un point de vue ou le Vogue d’ANTAN était plus luxueux que jamais, son titre sa typographie son contenu me plaisait beaucoup voir énormément et je souhaitais en avoir le plus possible pour satisfaire un jour tout personne qui viendrait passer un moment.
Ce n’est qu’aujourd’hui ou je comprend tout ce qui a été fait par le passé et que je regrette d’etre sortie de cette période ou VOGUE Paris était bien le véritable leader du monde de la presse de mode.
FA : Penses tu que tu collectionnes de la même façon aujourd’hui qu’il y a dix ans ?
Arthur : Bien sur que non, au fil des années, j’ai affiné mes goûts et certains magazines ont peu à peu été remplacés par d’autres, qui correspondaient mieux à ce que je cherchais visuellement ou éditorialement.
A noter que cet article du à sa longueur de l’article se fera en 2 parties, toutes les deux seront disponible dans les deux jours qui suivent la 1ere partie
Juillet 2023 : l'affirmation d'une collection
Pour la deuxième partie, je présenterais l'évolution de cette collection, la manière, la vision, reflet d’une décennie de passion et de recherches personnelles. 2023 sera une année charnière marquante de cette décennie de “collectionnite aigüe”
Voici ce qui conclue la 1ere partie merci d’avoir lu jusqu’au bout, j’ai adoré rédiger cette lettre, si vous avez aimé son contenu n’hésitez pas à commenter, partager vos commentaires, liker, donner votre avis et avoir de votre feedback serait intéressant pour l’évolution du projet.